L'aquaplaning

Rédigé par Gaspar - Classé dans Non classé

En hiver, l'aquaplaning est responsable de la plupart des accidents de la route. Si vous ne pouvez pas vous abstenir de conduire en saison de pluie, vous devez impérativement comprendre ce phénomène pour l'éviter. Découvrez à travers cet article ce phénomène dangereux.

Aquaplaning

De quoi s’agit-il ?

Plusieurs termes servent à le désigner. On rencontre le vocable formé par anglicisme aquaplaning. Mais il y a aussi aquaplanage et hydroplanage, qui sont bien chers aux ennemis du franglais. Pour autant "Aquaplaning" reste de loin celui couramment utilisé pour nommer le phénomène.

L'aquaplaning est une réaction physique qui résulte de l’infiltration de l’eau entre les pneus et la route lorsqu’une automobile est en mouvement. Le véhicule ne répond plus aux directives du conducteur, et bonjour les accidents. Mais quelles sont les causes de l’aquaplaning ?

 

Les trois causes principales du phénomène

Trois différents facteurs le provoquent. la quantité d'eau sur la route, la vitesse et la capacité d'évacuation des pneus.

Puisqu’il est question d’eau entre les pneus et la chaussée, c’est dans certaines conditions climatiques bien déterminées que l’aquaplaning peut se produire. En cas de forte pluie par exemple, la formation d'une épaisse pélicule d’eau au sol, est une cause majeure de l’aquaplanage.

En ce qui concerne le point technique, l’hydroplanage se produit souvent lorsqu’on roule avec des pneumatiques usés. Du fait de leurs structures peu profondes, ils ne parviennent plus à évacuer suffisament l’eau.

Conséquence : le véhicule "flotte" en raison de la perte d’adhérence des pneus au sol. Pour dire vrai, les pneus neufs ne sont pas épargnés, tout dépend de la quantité d’eau sur la chaussée.

Le rôle de l’homme est lié à sa manière de conduire la voiture. A vive allure, il lui sera difficile d’éviter un aquaplaning en traversant une flaque d’eau. Que faire alors pour en être à l’abri ?

Conseils utiles pour limiter les risques d'aquaplaning

Adoptez une conduite adaptée en temps de pluie ou en hiver en respectant notamment les normes de vitesse (110 sur l'autoroute en cas de pluie).

Contrôlez régulièrement l’état de vos pneus, et n’hésitez pas à les changer si cela s’avère nécessaire. La solution radicale serait de monter des pneumatiques saisonniers sur votre voiture. En hiver par exemple, les pneus hivers drainent en générale plus d'eau que des pneus ordinaires.

Enfin, conduisez en toute sécurité sur des routes couvertes d’eau, en évitant les grosses flaques.

2 commentaires

#1 mercredi 25 juin 2014 @ 16:11 Nicolas a dit :

Je rajouterais que le fait de freiner sèchement, brusquement peut lancer l'aquaplanning.

Lorsqu'il pleut et qu'on traverse une flaque d'eau, il ne faut pas faire d'à-coups avec le volant ni freiner/accélérer de façon sèche. Beaucoup de personnes victimes de l'aquaplanning remettent automatiquement la pluie ou les pneus en cause alors que c'est souvent leur conduite qui les trahi.

On peut même arriver à stopper une situation d'aquaplanning lorsqu'on maîtrise bien sa conduite.

#2 mardi 15 juillet 2014 @ 16:47 Gaspar a dit :

@Nicolas : Effectivement, la conduite est un facteur non négligeable surtout si la voiture est en déséquilibre (notamment dans les phrases de freinage comme tu l'indique). Pour rattraper un début d'aquaplaning, le mieux est encore de se rendre dans un centre de formation. Certains d'entre eux proposent justement d'apprendre les bons réflexes lors de leurs stages de pilotage.

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